Llorona
C’est le Grand jour, “el Día de Muertos” pour la Llorona.
La Llorona parée de son maquillage et de son bouquet
macabres fête la mort.
La Llorona marche au gré des cimetières, prie devant ses
proches défunts.
Elle pleure sa solitude, de ceux qui l’ont abandonnée.
La mort est un obstacle entre elle et les siens perdus.
Elle voudrait tant les revoir et les approcher une dernière
fois.
Elle chante:
« Si Dieu m'ôte la vie
Avant qu'il n'ôte la tienne
Je lui demanderais d'être l'ange
Qui te suis pas à pas
Mais si d'autres bras te donnent
Cette chaleur que je te donnais
Ma jalousie serait si grande
Que même au ciel
Je mourrais, encore une fois »*
Soudain, elle arrête de pleurer.
La Llorona a soudain un regard espiègle et envoûtant.
Elle ne veut plus ni pleurer, ni souffrir.
Elle aimerait guider les âmes, leur dire la joie qu’elle a
d’être encore en vie.
Elle voudrait les amener à elle, donc elle commence à
danser.
Une danse macabre qui les attire à elle.
Les âmes viennent avec elles, la suivent et la jalousent
d’être encore en vie.
La Llorona, continuera toute la nuit sa danse macabre
jusqu’au petit matin où les âmes de ses proches disparaîtront au premiers de
rayons de soleil.
Elle a pu retrouver les siens, comme tous les ans, lors de
cette nuit spéciale « El Día de Muertos
».
Ariadna
*Extrait d’une chanson traduite populaire au Mexique, « SI
DIOS ME QUITA LA VIDA »
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